Journée Mondiale de la Contraception : Tout savoir sur la contraception d’urgence

La journée mondiale de la contraception, célébrée chaque année le 26 septembre, est l’occasion de rappeler l’importance de l’accès à la contraception d’urgence pour toutes et tous.
Dans cet article, nous vous expliquons tout ce que vous devez savoir sur les méthodes de contraception d’urgence, leur fonctionnement, leur efficacité et quand les utiliser.

Zoom sur la fin d'une femme qui tient une pilule du lendemain

C’est une méthode qui permet de prévenir une grossesse après un rapport sexuel non protégé ou mal protégé.

Par contre, elle doit être utilisée rapidement, idéalement dans les 3 à 5 jours suivant le rapport à risque. Plus elle est prise tôt, plus elle est efficace.

Notons qu’il existe deux principales méthodes de contraception d’urgence : la pilule du lendemain et le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU).

Femme dans la peur d'avoir eu un rapport sexuel non protégé et ayant eu recours à la contraception d'urgence

La pilule du lendemain est une contraception hormonale qui agit principalement en bloquant ou en retardant l’ovulation. Il existe deux types de pilules disponibles :

    Bien qu’efficace, la pilule du lendemain n’est pas une méthode à utiliser régulièrement et ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST).

    Le DIU au cuivre est une méthode de contraception d’urgence très efficace. Inséré par un médecin ou une sage-femme dans les 5 jours suivant le rapport sexuel à risque, il agit en empêchant la fécondation et la nidation de l’ovule fécondé dans l’utérus. Cette méthode est souvent recommandée pour les femmes qui souhaitent une contraception régulière après l’urgence.

    La contraception d’urgence doit être utilisée dans les plus brefs délais après un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive (préservatif déchiré, oubli de pilule, etc.). D’ailleurs, l’idéal est de la prendre dans les 12 heures suivant le rapport. Plus le délai est court, plus l’efficacité est grande.

    Femme touchée par des nausées suite à la prise de contraception d'urgence
    • Rapidité : La contraception d’urgence peut être utilisée dans les 3 à 5 jours après un rapport à risque.
    • Accessibilité : La pilule du lendemain est disponible sans prescription en pharmacie et gratuite pour les jeunes filles mineures.
    • Efficacité : Elle permet de prévenir une grossesse non désirée si elle est prise à temps.

    Bien que généralement bien tolérée, la contraception d’urgence peut entraîner des effets secondaires tels que :

    • des nausées,
    • des douleurs abdominales,
    • des maux de tête,
    • ou des petits saignements.

    Ces effets sont souvent temporaires et disparaissent rapidement.

    zoom sur la celulle d'un virus IST

    Il est essentiel de souligner que la contraception d’urgence ne protège pas contre les infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH ou l’hépatite B.

    Le seul moyen de protection contre ces infections reste l’utilisation du préservatif.

    femme qui continue d'allaiter son enfant même si elle a pris la pilule du lendemain

    Si vous allaitez, sachez que la contraception hormonale d’urgence, qu’il s’agisse du lévonorgestrel ou de l’ulipristal acétate, n’affecte pas votre bébé.

    La quantité de médicament transmise via le lait est minime et n’a pas été liée à des effets indésirables. Il n’est donc pas nécessaire de suspendre l’allaitement après la prise de la pilule du lendemain.

    Femme sourinate et confiante tenant dans sa main un stérilet

    Bien que la contraception d’urgence soit une solution efficace en cas de besoin, elle ne doit pas devenir une méthode contraceptive régulière.

    Pour une contraception à long terme, il est conseillé de consulter un professionnel de santé pour choisir la méthode qui vous conviendra le mieux (pilule, stérilet, implant, etc.).

    Disponible sans ordonnance en pharmacie et gratuite pour les mineurs, la pilule peut être délivrée de manière anonyme par une infirmière scolaire ou dans les centres de santé universitaires.

    La pose d’un stérilet de cuivre nécessite une consultation médicale préalable.
    Il est pris en charge à 65 % par l’Assurance Maladie.

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