Je suis sportif mais responsable !
Comment allier sa passion pour l’activité physique et la protection de l’environnement ?
Pour répondre à cette question qui interpelle de plus en plus de sportifs, passons en revue les bons réflexes à adopter pour diminuer son impact.
Le sport c’est bon pour la santé, mais ce n’est malheureusement pas toujours bénéfique pour la planète. Déplacements, équipements, déchets… une réflexion s’impose pour prendre en compte la préservation de l’environnement dans tous les aspects de sa pratique.
Des activités plus ou moins polluantes
La première question à se poser est celle du choix de son activité.
Le ski sur piste qui nécessite des infrastructures et de la neige artificielle, le golf gourmand en produits phytosanitaires et en eau, et les sports automobiles qui produisent beaucoup de CO2 sont des disciplines très polluantes.
À l’inverse, les sports d’extérieur comme la randonnée ou le running, qui demandent peu d’équipements, sont plus écolos.
Mais il faut aussi s’intéresser au mode de transport pour se rendre sur le lieu de sa pratique.
Si vous devez faire une heure de route en voiture pour arriver à votre club ou si vous pouvez y aller à pied, l’impact ne sera bien sûr pas le même.
Ce sont donc tous ces critères qu’il faut évaluer.
Plus “vert” de la tête aux pieds
Et cette attention concerne également les vêtements de sport, à la facture environnementale élevée.
L’une des matières les plus utilisées, le polyester, est ainsi fabriquée à partir du pétrole et relâche des microparticules de plastique à chaque lavage. Ces dernières se retrouvent dans les rivières ou dans l’océan et, in fine, dans les poissons ou les crustacés que nous consommons.
Les chaussures contiennent, quant à elles, des perfluorocarbures (PFC) aux effets déperlants, mais qui sont aussi des gaz à effet de serre.
Mieux vaut donc choisir des vêtements éco-conçus, fabriqués à partir d’autres matières plus respectueuses de l’environnement.
Choisir du matériel d’occasion
Pour aller plus loin, vous pouvez aussi privilégier la seconde main, que ce soit pour acheter ou pour revendre des vêtements et des équipements (raquettes, haltères, vélos…).
Et quand ces derniers commencent à être usés, n’hésitez pas à vous rendre chez un réparateur qui pourra prolonger leur durée de vie.
Autre manière de protéger la planète : louer son matériel.
Quand on ne pratique pas régulièrement, cela permet de ne pas stocker et de mutualiser les coûts financiers et environnementaux.
Limiter les déchets
Enfin, lancez-vous dans le “zéro déchet”. Pour cela, utilisez une gourde réutilisable pour vous hydrater plutôt que des bouteilles d’eau.
Délaissez les barres énergétiques suremballées et passez derrière les fourneaux pour les préparer vous-mêmes. Vous maîtriserez ainsi votre recette et pourrez choisir de bons ingrédients.
Et pourquoi ne pas ramasser les déchets le long de votre parcours sportif ?
Grâce à ce petit geste, votre séance sera bénéfique pour votre santé comme pour la planète.
Auteurs : VANDEPUTTE Léa (Journaliste santé – Ciem) • Equipe Offre Prévention de la Mutualité Française
